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Arles : la fondation Luma annonce son programme 2023

La fondation Luma Arles annonce à nouveau un programme pléthorique, où se croisent les grandes figures et les artistes émergents. Les expositions de l'été ouvriront en deux temps, d'abord le 26 mai, puis le 1er juillet en partenariat avec les Rencontres d'Arles pour certains projets.


Diane Arbus, Constellation

Luma célèbre le centenaire de la naissance de la photographe américaine Diane Arbus, l’une des créatrices les plus originales et influentes du XXe siècle, connue pour ses photos de "breaks". "Constellation" présentera pour la première fois un panorama exhaustif de la pratique de cette artiste sous la forme d’une installation immersive. L’exposition permettra de découvrir l’ensemble des photographies ayant appartenu à l’artiste, soit plus de 450 images, dont certaines sont encore inédites. Une partie des oeuvres fait partie de la collection Maja Hoffmann / LUMA Foundation. A partir du 26 mai.


Carrie Mae Weems, The Shape of Things

Depuis plus de trente-cinq ans, Carrie Mae Weems développe un ensemble complexe d’œuvres conjuguant photographies, textes, tissus, documents audio, images numériques, installations et séquences vidéo. Son travail oscille entre l’interprétation d’images trouvées (souvent en y ajoutant du texte) et la création de nouvelles mises en scène photographiques et cinématographiques. Weems examine les relations familiales, les identités raciales et culturelles, le sexisme, les classes sociales, les systèmes politiques, ainsi que les conséquences et les disparités liées au pouvoir. "The Shape of Things" constitue son installation la plus ambitieuse à ce jour. Avec des techniques cinématographiques et des effets spéciaux empruntés à des époques antérieures, comme les dioramas, les spectacles de foire et la technique du fantôme de Pepper, "The Shape of Things" se veut une réflexion incisive, émotionnellement puissante et critique sur des événements à la fois ancrés dans la culture et l’histoire américaines et sur les épisodes explosifs de ces dernières années. A partir du 26 mai.

Carrie Mae Weems, "Clown In Harlem 2", 2006. Courtesy of the artist, Jack Shainman Gallery, New York, Galerie Barbara Thumm, Berlin and Fraenkel Gallery, San Francisco


Christodoulos Panayiotou, One Year

"One Year" est exposition performative d’une durée d’un an réalisée par l’artiste chypriote Christodoulos Panayiotou, l'une des plus complètes consacrée à l'artiste à ce jour. Le plasticien est surtout connu pour son travail qui s’attache à la partie ignorée ou négligée de la réalité visible, aux processus de valeur et de valorisation, aux concepts de politique et de nation, ainsi qu’aux récits religieux et autres mythologies qui nous unissent et nous divisent. Les notions de mythe et de désir, les histoires politiques complexes, les récits postcoloniaux et les traces du temps qui passe sont des éléments clés de l’exposition. One Year réunira pour la première fois des œuvres issues de l’ensemble de la production de l’artiste, embrassant deux décennies de création artistique. A partir du 26 mai.


Theaster Gates

Theaster Gates est un penseur protéiforme et une figure novatrice du monde contemporain. Sa pratique s’attache à interroger les notions existantes de théorie de l’espace, de matérialité et de territoire, en s’appuyant sur l’histoire des idées afin de concevoir des événements multisensoriels, sculpturaux et performatifs. Le travail artistique de Gates sur l’environnement bâti et les objets stimule notre perception historique et intuitive de la réalité. À l’été 2023, LUMA Arles et Theaster Gates entameront un projet au long cours où l’artiste s’établira en résidence dans la ville d’Arles pendant plusieurs années, période pendant laquelle divers éléments et processus se manifesteront et seront présentés au public à des moments et dans des lieux spécialement organisés. A partir du 1er juillet.


Bouchra Khalili, The Circle

Une nouvelle itération de l’œuvre la plus récente de l’artiste franco-marocaine Bouchra Khalili. L’action politique, les récits marginaux des peuples et les luttes de libération et de solidarité occupent une place centrale dans le travail de Khalili. La langue, l’histoire orale et les archives historiques sont essentielles à ses recherches et mises en œuvre comme une forme de résistance. "The Circle" fait référence à la tradition d’Al-Halqa, pratique séculaire marocaine de narration au sein de l’espace public, dans laquelle le public joue un rôle fondamental et où les histoires se déroulent au fil de multiples strates. A partir du 1er juillet.


Hans-Ulrich Obrist Archives, chapitre 3 : Agnès Varda

La réalisatrice Agnès Varda sera à l'affiche des Rencontres d'Arles avec ses photos de La Pointe Courte au cloître Saint-Trophime. Parallèlement, le curator Hans-Ulrich Obrist présente "Une journée sans voir un arbre est une journée perdue", son troisième chapitre des archives est consacré à sa rencontre avec Agnès Varda. L’exposition souligne le rôle déterminant d’Obrist dans l’initiation de Varda au monde de l’art, qui l’a invitée pour la première fois à participer à une exposition d’art contemporain. Avec des œuvres uniques de sa carrière et une sélection de documents issus des archives d’Obrist, l’exposition témoigne de l’interdisciplinarité et de la curiosité qui caractérisent leur vision partagée. A partir du 1er juillet.


Ahlam Shibli En composant des récits personnels, le travail d’Ahlam Shibli, accueillie en résidence à LUMA Arles depuis 2022, interroge la manière dont l’histoire peut être reconstituée à travers l’objectif photographique. En s’immergeant dans la vie de ses sujets, Shibli examine comment des opinions contradictoires influencent la mise en place de contextes privés, politiques et sociaux. Ses images traduisent des perspectives méconnues sur la société en s’intéressant à des communautés, des lieux et des événements particuliers. A partir du 1er juillet.



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