Rencontres d'Arles : "Capter le mouvement dans l'espace" avec Babette Mangolte
Une plongée dans le New York des années 60 et 70 grâce aux photos de danse de Babette Mangolte, dans le cadre des Rencontres d'Arles.
« Tout ce que j'ai fait dans le domaine de la performance interroge la manière dont on regarde ce que l'on voit, dont la position du spectateur est au centre de la performance en tant que forme artistique », expliquait Babette Magolte, à l'affiche des Rencontres d'Arles avec la passionnante exposition "Capter le mouvement dans l'espace". Elle vient de recevoir le prix "Women in motion", décerné par Kering et les Rencontres pour l'ensemble de son oeuvre.
Née en 1941, Babette Mangolte s'installe à New York dans les années 70, ville en ébullition artistique où se croisent la génération de chorégraphes de post-modern-dance, les plasticiens de l'art minimal comme Robert Morris, des musiciens comme John Cage... Elle va immortaliser cette époque, avec un regard à la fois documentaire et subjectif, mais toujours au plus près des acteurs.
Au fil des images, dans un noir et blanc sobre, Babette Mangolte fait partager les répétitions d'Einstein on the Beach de Philip Glass, Lucinda Childs en répétition à la Judson Church, Merce Cunningham dans la cour du palais des Papes à Avignon, les solos de Simone Forti ou d'Yvonne Rainer, Trisha Brown dansant en plein air dans Central Park ou sur les toits de New York.
Jusqu'au 25 septembre. Eglise Sainte-Anne, place de la République, Arles.
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